Vaccination contre la COVID-19 selon les quartiers d’Ottawa

Nous voulons nous assurer que chaque collectivité d’Ottawa est protégée contre la COVID-19. À cette fin, nous veillons à ce que chacun ait accès aux vaccins. Santé publique Ottawa (SPO) s’est associé à l’Étude de quartiers d’Ottawa (ÉQO) pour cartographier les taux de vaccination contre la COVID-19 selon les quartiers.

Cette carte donne un aperçu de la vaccination contre la COVID-19 à Ottawa, en fonction des quartiers de l’ÉQO. Nous constatons des disparités dans les taux de vaccination entre les quartiers. À l’aide de ces données, SPO continue de travailler avec des partenaires communautaires, y compris le secteur de la santé, afin d’éliminer les inégalités dans l’accès au vaccin contre la COVID-19. SPO et ses partenaires ont élaboré des options sur mesure pour certains quartiers afin de s’assurer que tous ceux qui veulent se faire vacciner puissent le faire.

Lorsque nous partageons de l’information sur la couverture des quartiers, nous devons souligner qu’il existe des inégalités et des obstacles structurels et systémiques sous-jacents qui empêchent les gens d’accéder aux services. Ces inégalités existent depuis longtemps et, pendant la pandémie de COVID-19, certaines collectivités ont été exposées à un risque accru d’infection et ont bénéficié de moins de mesures de protection. De plus, beaucoup de personnes autochtones, noires et d’autres groupes racisés ont moins confiance dans les institutions publiques, y compris dans notre système de santé, en raison du racisme systémique. Ce manque de confiance peut également avoir une incidence sur l’accès aux vaccins et leur utilisation. Nous continuerons de veiller à ce que toutes les collectivités aient accès aux informations en matière de santé dont elles ont besoin pour promouvoir leur santé et celle de leur famille.

Des solutions à long terme doivent être mises en place pour remédier aux déterminants sociaux de la santé tels que le racisme, le revenu, le logement et l’emploi, afin d’accroître l’équité en matière de santé au sein de toutes les populations. En attendant, il est nécessaire de travailler avec les collectivités pour se protéger contre toute nouvelle infection et garantir un accès équitable et sécuritaire à la vaccination.

Voici quelques-uns des obstacles dont les résidents et les organismes partenaires ont fait part à Santé publique Ottawa :

  • Accès inéquitable : au transport, à une clinique ou à une pharmacie, aux services de garde d’enfants, à une carte Santé, à la technologie (pour accéder à l’information ou prendre des rendez-vous), et à l’information ou aux services dans leur langue (sans maîtrise de l’anglais ou du français).
  • (Manque de) temps : les conditions de travail et les circonstances de la vie limitent la capacité de certaines personnes à s’absenter de leur travail et de leurs autres obligations pour attendre en ligne dans le système de prise de rendez-vous, dans une clinique sans rendez-vous ou dans une autre clinique.
  • (Manque de) confiance : certaines collectivités peuvent ne pas faire confiance aux établissements de santé ou au gouvernement; les gens peuvent faire davantage confiance à leurs chefs culturels et religieux qui ont des points de vue différents sur les vaccinations.
  • Accès inéquitable à de l’information claire et exacte : certaines personnes ont eu du mal à s’y retrouver dans l’information en constante évolution mise à la disposition du public; d’autres ont eu du mal à trouver de l’information à jour et en langage clair sur des sujets tels que les effets à long terme des vaccins, les vaccins à ARNm, la vaccination des enfants et l’importance des deuxièmes doses.
  • Des messages flous ou contradictoires : l’évolution des directives et des conseils a affaibli la confiance dans le vaccin contre la COVID-19 et dans l’information relative aux vaccins. Bien qu’elles soient fondées sur des données probantes, l’information n’a pas été cohérente quant aux critères d’admissibilité des cliniques temporaires, à l’évolution des conseils sur le mélange des vaccins et les intervalles de vaccination, à l’évolution des conseils sur la sécurité et l’utilisation des différents vaccins, et à l’importance de maintenir les mesures de santé publique telles que le port du masque après la vaccination.
  • Désinformation : elle circule sur le Web, dans les médias et sur les plateformes de médias sociaux, notamment au sujet du vaccin contre la COVID-19 et de ses effets secondaires.

Des raisons complexes expliquent comment et quand les gens choisissent de se faire vacciner. SPO reconnaît que chacun a des besoins divers pour prendre des décisions éclairées afin de préserver sa santé et sa sécurité. Nous chercherons à mieux comprendre les besoins des gens et à mieux soutenir leur accès à des renseignements exacts sur la santé.

Les personnes et les collectivités qui ont été les plus touchées par la COVID-19 et dont le taux de vaccination est plus faible peuvent être stigmatisées. SPO a élaboré des lignes directrices sur la façon d’éviter un langage stigmatisant en communiquant sur la COVID-19. Veuillez prendre le temps de lire l’énoncé de position de SPO sur la stigmatisation.

Remarques concernant les données :

  • La carte fournit un aperçu des données cumulatives sur la vaccination contre la COVID-19 parmi les résidents d’Ottawa en fonction de la géographie établie pour l’Étude sur les quartiers d’Ottawa (https://neighbourhoodstudy.ca/fr/). Les données sont à jour en date du 14 novembre 2022.
  • Les quartiers reflètent l’endroit où les gens vivent (selon leur code postal). Ils ne reflètent pas nécessairement l’endroit où les résidents ont reçu leur vaccin.
  • Les données ont été extraites par SPO de COVaxON, le système provincial d’enregistrement des vaccinations administrées en Ontario, à l’aide d’Intellihealth Ontario. COVaxON permet d’obtenir des mises à jour prospectives et rétrospectives continuelles des renseignements de vaccination. Pour cette raison, ces données sont un aperçu ponctuel, reflètent les renseignements les plus exacts que SPO détient au moment de leur présentation et peuvent différer des autres sources.
  • Les résidents sont liés à un quartier en fonction de leur code postal et, en l’absence du code postal, en fonction de leur adresse si elle est connue. Les résidents dont le code postal chevauche plus d’un quartier sont liés au quartier en fonction de la taille relative de la population résidant dans les quartiers chevauchés. Si ni l’adresse ni le code postal ne sont connus pour une personne qui résiderait à Ottawa, le résident n’est pas lié à un quartier. En conséquence, l’addition des nombres totaux de premières doses administrées par quartier ne correspond pas au nombre total de premières doses administrées chez l’ensemble des résidents d’Ottawa.
  • En milieu rural, les limites géographiques des codes postaux peuvent s’étendre sur plusieurs bureaux de santé publique. Comme un client ne peut pas être partagé entre plusieurs bureaux de santé publique, chaque code postal est attribué à un bureau de santé publique spécifique par le ministère de la Santé. Cela peut entraîner des taux de vaccination plus ou moins élevés dans les quartiers ruraux, car certains non-résidents d’Ottawa seront liés aux quartiers ruraux d’Ottawa et certains résidents ruraux d’Ottawa seront liés à d’autres bureaux de santé publique (c’est-à-dire exclus du compte des résidents d’Ottawa), respectivement. En conséquence, nous surveillons et révisons continuellement les affectations dans les quartiers ruraux à l’aide de l’adresse résidentielle du client, si elle est connue, et nous collaborons avec les bureaux de santé publique environnants pour identifier les clients incorrectement attribués.
  • Les estimations du nombre de résidents par tranche d’âge sont basées sur les données de la Base de données sur les personnes inscrites (BDPI), qui détient des renseignements démographiques de base sur toute personne qui a un numéro de carte de santé de l’Ontario et qui a fait appel au système de santé au cours des 9 dernières années – ou des trois dernières années pour les personnes de 65 ans et plus. Ces estimations, qui correspondent aux populations des quartiers à compter du 1er septembre 2021, ont été fournies par l’Institute for Clinical Evaluative Sciences (ICES), institut financé par le ministère de la Santé de l’Ontario. Une partie de la documentation se base sur des données et des informations compilées et fournies par le ministère de la Santé de l’Ontario, l’Institut canadien d’information sur la santé et Santé publique Ontario. Les analyses, les conclusions, les opinions et les déclarations qui y sont présentées sont strictement celles des auteurs et ne reflètent pas celles de l’ICES, de la Plateforme ontarienne des données sur la santé, ou des sources de données ou de financement. Aucune approbation n’est prévue ou ne devrait être inférée.
  • Le nombre total de résidents d’Ottawa en 2020 par tranche d’âge est fondé sur l’estimation démographique de 2020, tirée du Recensement canadien de 2016, et a été téléchargé à partir de la plateforme IntelliHealth, du ministère de la Santé de l’Ontario, le 29 novembre 2021. En raison des multiples sources de données, les taux démographiques et de vaccination dans les différents quartiers ne correspondront pas nécessairement à la somme, à Ottawa.
  • Les taux calculés à partir d’un nombre très faible de vaccinations sont instables et doivent être interprétés avec prudence. Les taux calculés à partir d’un nombre très faible de vaccinations fluctuent tellement qu’il est impossible de les utiliser pour comparer différentes zones ou faire des prévisions à long terme. En conséquence, la couverture vaccinale n’est pas présentée pour les quartiers ayant une population de moins de 1000 personnes ou dont le nombre total de personnes vaccinées est de moins de 5.